Je réponds à l’aimable invitation d’Ashley qui se moque en passant des photos idiotes de mon intérieur (enfin de l’intérieur de ma maison, restons simples).
Ici les résultats sont un peu faussés parce que je fais les courses pour la famille, ce qui change nettement la donne, croyez moi (par exemple, je ne porte jamais de couches, or j’en achète beaucoup, pareil pour le lait de croissance, je n’en porte pas non plus). Je vais essayer d’en tenir compte un peu, comme les instituts de sondage, pour rester représentative de moi-même.
5 choses que vous achetez à chaque fois que vous faites les courses
Du lait et des laitages.
Du lait de croissance, du lait demi écrémé, du lait entier, il y a pour tous les goûts à la maison. Grosse grosse consommation : crèmes, riz au lait, céréales… Le lait de croissance, c’est la première fois que j’en donne à l’un de mes enfants. Conseil de la pédiatre, qui est une amie donc j’essaie d’écouter tout bien ce qu’elle me dit. Et puis en plus j’ai oublié, depuis la naissance, de donner les vitamines obligatoires pour les bébés que s’ils n’en prennent pas ils vont être aveugles, rachitiques et leurs dents ne pousseront pas. Donc, mauvaise conscience. Donc, lait de croissance (c’est forcément bien puisque ça rime). Après ce dernier litre, promis, j’arrête (je promets à mon banquier parce que le lait de croissance bio, ça coûte un oeil. J’ai bien proposé les cordes vocales de mademoiselle Moizelle à la place, mais ils ont été intraitables, un oeil qui z’on dit). Des laitages, yaourts fromage blanc… en grande quantité (deux à trois par jour et par personne, soit une dizaine environ).
Des oeufs. Les oeufs ce n’est pas bon, les oeufs, c’est très mauvais, mais l’en faut quand même pour faire toutes les autres choses bonnes à manger : les gâteaux, les crêpes, mais aussi les gâteaux, les crêpes…
Des fruits. Paske c’est bon pour la santé et aussi à manger. Je peux les grignoter sans trop culpabiliser.
Des légumes. Souvent, ce n’est pas bon, en plus c’est long à préparer, mais mon Que chaije ? de l’alimentation parfaite pour les nuls précise que c’est indispensable à une alimentation équilibrée et que si on n’en mange pas on va mourir ou pire, être gros… Alors j’en achète. Et j’essaie de les cuisiner. Bon, des fois, j’avoue, j’en jette un peu, mais le plus souvent, au grand désespoir de tous, je les propose aux repas. Puis je les jette quand même, mais cuisinés. Ce qui fait que j’ai dépensé un temps précieux pour rien.
Du beurre. Indispensable sur le pain, dans les pâtes, dans et sur les crêpes… Miam.
5 choses que vous achetez de temps en temps
Des pâtes. Je n’en achète pas à chaque fois pour la simple raison que j’en engrange en grosse quantité d’un coup. Nous en mangerions tous les jours (par goût partagé), mais le scrupule me pousse à proposer d’autres plats au moins une fois sur deux. En fait, je crains que les autres membres de la famille ne s’en lassent. Ce serait le désespoir. Difficile de trouver meilleur que les pâtes au beurre. Ou même sans beurre (mais cuites quand même sur demande expresse de mon estomac).
De la farine de blé noir écrasé à la meule. Essentielle à la confection du deuxième plat préféré de la maison après les pâtes, les crêpes.
Du soda. La première boisson de la maison, c’est l’eau. Je ne suis cependant pas témouine de Jé*hova et donc je ne veux pas priver totalement mes enfants de joie de vivre. De temps en temps, extra : coca, trop yesss.
De l’eau. Je suis une aventurière (et tous les autres avec moi) : je bois l’eau du robinet ! J’ai quelques bouteilles d’eau minérale en stock au cas où l’eau serait subitement devenue marron ou radioactive. Je suis très Madame Okazou.
Du (très bon) chocolat. Pour remplacer le Nutella que je n’achète jamais (voir plus bas). C’est meilleur au fond et surtout j’en mange moins (et sans pain).
5 choses que vous n’achèteriez jamais et pourquoi
Du Nutella, des Snickers et autres passeports directs pour le bonheur à court terme. Je ne peux pas résister. Alors je n’achète pas. Tant pis (ou tant mieux, c’est selon) pour les autres. Ils en mangent ailleurs. Je ne m’inquiète pas pour eux.
Des aliments qui contiennent tout plein d’additifs E chose et E bidule. C’est devenu ma hantise depuis que mon fils a dû faire un régime sans gluten et que j’ai analysé les étiquettes des produits. Depuis, peu de plats tout prêts et rien dont la composition dépasse deux lignes d’ingrédients. J’achète donc beaucoup d’aliments bruts. Le hic, c’est que ça m’oblige à cuisiner moi-même et que j’ai horreur de ça (enfin si ça dépasse les 10 -15 minutes de préparation).
Des choux de Bruxelles parce que beurk. D’ailleurs le chou en général, ce n’est pas ma tasse de thé. Rien que l’idée de boire du thé au chou me gâcherait tea time pour toujours. Pareil pour le fenouil. J’arrête ici la liste des légumes abhorrés, de peur de m’étendre un peu trop.
Des laitages allégés. Je déteste la texture des « nature » 0 % et le goût des édulcorants. Je ne trouve pas de yaourts allégés en graisse mais sucrés au vrai sucre.
Des bananes Del Monte ou United Fruit. Eh oui, j’avoue tout, je suis un animal politique. Extrêmement politique. Je consomme politique, je pense politique, je m’habille politique… Quand je l’écris, subitement, ça me fait un peu peur. Mais, bon. La banane, sujet éminemment politique, est l’un de mes combats de l’ombre. Vu les événements climatiques (et dramatiques) récents, nous allons devoir nous passer de bananes, je pense.
Voilà, j’ai fait mes devoirs. Je suis censée repasser le relais. Alors, je lance le défi à la Buveuse de Thé, à art.truk, à Ishkueu et au Papa de Sigmund qui me font l’honneur et le plaisir de me lire. Sous une forme qui leur convienne et qui puisse s’intégrer aux spécificités de leur blog, cela va sans dire. Mais je le dis quand même. Comme d’habitude.